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CHPOMPISTE

[lezard] uromastyx

Messages recommandés

Le
fouette-queue




Uromastyx
sp


Fiche
réalisée par Olivier ANTONINI de l'association Bébésaurus




Présentation
:


Classification
:


Le genre Uromastyx MERREM, 1820 fait partie
de la famille des Agamidae. Selon la nouvelle classification proposée
par WILMS et BÖHME en 2001, il comprend 16 espèces et 9 sous-espèces.

Le genre Uromastyx MERREM, 1820 fait partie
de la famille des Agamidae. Selon la nouvelle classification proposée
par WILMS et BÖHME en 2001, il comprend 16 espèces et 9 sous-espèces.

Réglementation :

Toutes les espèces d’Uromastyx
sont classées en annexe II de la Convention de Washington et en annexe
B du règlement Européen 338/97 et 939/97. En conséquence,
tous les animaux de capture ou de provenance extra–communautaire doivent
être vendus avec un numéro de CITES. Par contre, les fouette–queues
nés en captivité à l’intérieur de la CEE
n’ont pas besoin d’un numéro de CITES mais d’une
facture de l’éleveur permettant de prouver leur origine. Pour
plus d'informations : La
réglementation

Il est maintenant soumis à une nouvelle
réglementation en France. Désormais il est classé en
annexe 2 du décret de 2004, cela signifie que pour acheter un Uromastyx,
vous devez être capacitaire pour l'espèce. Voir la réglementation
et vos obligations.

Données
morphologiques :


Uromastyx
est un lézard dont la taille varie, selon les espèces, de
22 (U. macfadyeni) à 75 cm environ (U. aegyptia).



Répartition
:


On
rencontre les représentants du genre Uromastyx dans des régions
désertiques ou sub-désertiques, du nord-ouest de l'Inde au sud-ouest
de l'Asie, et de la péninsule arabique jusqu'a la région saharienne,
ainsi que dans les régions côtières arides de l'Ethiopie
et de la Somalie.



Longévité
:


La longévité d’U. acanthinura est supérieure
à 20 ans et plus de 30 ans pour U. aegyptia.





Conditions
d'élevage :


Comportements
sociaux :


Uromastyx est un lézard terrestre,
diurne et héliotherme, sédentaire, avec un régime alimentaire
typiquement herbivore. Les contraintes du milieu désertique ont amené
ce lézard à développer une grande résistance
à la chaleur et au jeûne.

Le comportement d’Uromastyx en captivité
varie d’un individu à l’autre. Mais, en règle
générale, le fouette–queue né en captivité
est un lézard au tempérament curieux et qui ne fuit pas le
contact et la manipulation. En revanche, la contention est mal supportée.


Le comportement interspécifique est très intéressant
et varié selon les saisons, surtout si on maintien un couple. En
effet, la cohabitation entre individus du même sexe semble être
assez problématique. Les mâles ainsi que les femelles sont
presque toujours agressifs entre eux, vu qu’ils sont très territoriaux.
En revanche, un mâle et une femelle adulte peuvent partager le même
terrarium.
En ce qui concerne les juvéniles, ils doivent être maintenus
seuls pour éviter les agressions ou l’état de stress
prolongé de l’individu dominé. En fait, la condition
d’individu dominé est dangereuse à plus forte raison
pour un jeune animal et ne peut être maintenue longtemps.




Terrarium
:


Un terrarium adapté à recevoir
un couple d’Uromastyx adultes doit avoir une surface au sol d’au
moins un mètre carré. Ces animaux préfèrent
avoir une profondeur importante, donc 100 x 100 x 50 cm représente
un terrarium type.
Un tube néon qui diffuse les UVA et UVB doit être placé
à l’intérieur du terrarium.


Sur un côté du terrarium, un spot de 60W placé à
20 cm du sol et avec une pierre plate au-dessous crée un point chaud
de 45 à 50 °C. La zone la plus fraîche est située
à l’autre extrémité où la température
sera de 28 °C environ.
Les juvéniles sont maintenus seuls dans des terrariums de 60 x 40
x 30 cm équipés d’un néon UV et d’un petit
spot de 40W : leur besoin en chaleur est sensiblement le même que
celui des adultes.
La nuit le chauffage est coupé et la température du terrarium
redescend à la température de la pièce (entre 16 et
30 °C, selon les saisons).


Des grilles d’aération permettent un changement d’air
suffisant pour empêcher la surchauffe du terrarium.
Le substrat ne doit pas avoir une granulométrie trop importante :
en cas d’ingestion, il doit pouvoir être éliminé
par les voies naturelles. Le Litalabo®️ (constitué de minuscules
copeaux de bois qui, même s’ils sont ingérés,
ne provoquent pas des blessures internes) ou le sable de calcium sont des
substrats envisageables. Les nouveau-nés et les juvéniles
d’une taille de 11 cm environ sont maintenus sans substrat. De ce
fait, il est plus facile de contrôler leurs excréments, source
de renseignements sur leur état de santé.


Le décor sera constitué en premier lieu d’une écorce
(ou d’une tuile), abri indispensable pour le bien-être de ces
lézards. Pour qu’ils acceptent cette cachette, placée
dans le côté frais du terrarium, il faut qu’elle ne soit
pas trop haute, ils ne doivent pas pouvoir s’y tenir debout. Une souche
ou une écorce qui permet au fouette–queue de s’approcher
du néon constitue l’autre pièce indispensable du décor,
étant donné que ce type de néons ne diffuse pas les
rayons UVB au–delà de 30 cm.




Alimentation
:


Dans le milieu désertique ces lézards
ne s’alimentent pas de manière régulière mais
en suivant le cycle des saisons et selon les précipitations, plus
au printemps, peu en été, de nouveau en automne, presque pas
en hiver. En captivité également, il est préférable
de donner un cycle annuel à la prise de nourriture (tableau 1).




Le tableau 2 présente une liste d’aliments consommés
par Uromastyx en captivité.
Les salades et les légumes seront saupoudrés avec du carbonate
de calcium trois fois par semaine (tous les jours pour les juvéniles
et les femelles en phase de reproduction), tandis qu’une fois par
semaine on ajoutera à la nourriture des compléments vitaminiques.





Les insectes seront distribués rarement,
une fois par mois au maximum, plus souvent aux femelles gravides ou qui
viennent de pondre et aux juvéniles. En effet, une nourriture trop
riche en insectes risque de provoquer, chez les adultes, des problèmes
rénaux (goutte) parfois mortels chez les lézards végétaliens
adultes. Les insectes, petits grillons et vers buffalos, peuvent cependant
être utilisés temporairement pour démarrer les nouveau-nés.


Une coupelle à fond plat d’eau sera mise à la disposition
des animaux une ou deux fois par semaine. Néanmoins, les femelles
gravides ou qui viennent de pondre, ainsi que les juvéniles, doivent
pouvoir boire tous les jours. Il faudra toutefois éviter que le taux
d’hygrométrie dans le terrarium dépasse les 40%.







Reproduction
:


Hivernage
:


Une période de repos hivernal est
indispensable pour déclencher le cycle reproducteur chez Uromastyx.
Cependant, une phase d’hivernage est toujours bénéfique
pour ces animaux, cela permet de se rapprocher au plus près des conditions
naturelles, en donnant aux fouette–queues le rythme des saisons.

Le Tableau 3 schématise les changements
dans la photopériode et dans la température qui simulent les
variations saisonnières. On remarque qu’il y a toujours la
possibilité pour les animaux de se chauffer sous le spot au minimum
pendant deux-trois heures par jour. Un tel procédé –et
parce-que la température ne descende jamais au-dessus de 15 °C–
permet au lézard de garder la flore intestinale indispensable pour
digérer les végétaux.




Les juvéniles également bénéficient d’un
changement saisonnier par la variation progressive de la photopériode
(8 heures en hiver, 14 heures en été) ainsi que par une baisse
relative de température notamment la nuit (le néon et le spot
restent allumés, pour eux, pendant les 8 heures du jour). Au cours
de l’hivernage leur croissance s’arrête tout comme en
milieu naturel.




Accouplements
:


En captivité, les femelles Uromastyx
peuvent être en état de se reproduire à l’âge
de 3–4 ans. Les parades nuptiales commencent, selon les individus,
au bout de 15 jours jusqu’à deux mois environ après
la fin de l’hivernage, quand la photopériode est entre 10h
et 13h. Cependant, la majorité des accouplement a lieu quand la photopériode
est de 12h30.
L’accouplement peut durer 5-10 minutes, D’une manière
générale, les fouette–queues s’accouplent quotidiennement
pendant environ 7 à 11 jours.



Ponte
et incubation :


Les Uromastyx pondent une seule fois par
an. La ponte a lieu entre 4 et 6 semaines après le dernier accouplement.
Une semaine environ avant la ponte, la femelle s’arrête de manger
et commence à creuser un peu partout, de manière de plus en
plus décidée à mesure que la date de la ponte approche.
Une boite de ponte remplie de vermiculite légèrement humide
sera alors installée dans le terrarium.
Les nombre d’œufs pondus diffère selon l’espèce,
l’âge et la taille de l’animal. Pour Uromastyx acanthinura
nigriventris il varie entre 9 et 21. Après la ponte, la femelle peut
devenir agressive envers le mâle, une situation qui peut durer deux
à trois semaines environ.


Les œufs fécondés (reconnaissables par une tache rosâtre)
sont placés dans une boite remplie à moitié de tourbe
sèche et avec un couvercle troué. Cette boite est ensuite
placée dans un incubateur où la température est de
31-32 °C et l’humidité de 100%. En bref, il faut les disposer
sur un substrat sec dans une atmosphère saturée d’humidité.

Ces données sont maintenues constantes
pendant la durée de l’incubation, entre 70 et 80 jours environ
(pour Uromastyx acanthinura nigriventris).

Les naissances sont échelonnées
sur 3 à 4 jours. Le taux d’éclosion varie entre 60 et
100% (pour Uromastyx acanthinura nigriventris).
Les nouveau-nés sont pleins de vigueur et commencent à manger
deux à trois jours après la naissance.
En ce qui concerne la croissance d’Uromastyx, elle est extrêmement
rapide au cours des premiers mois ; elle se ralentit pendant l’hivernage
et ensuite reprend rapidement quand les jours s’allongent et que la
température remonte ("croissance par palier"). Cependant,
la croissance en captivité paraît être plus rapide qu’en
milieu naturel.



En conclusion :

En conclusion, Uromastyx est un lézard
robuste et facile à élever. On peut lui construire un terrarium
de taille gérable, lui procurer facilement une nourriture équilibrée
et répondre à ses besoins en chaleur par quelque KW d’électricité.

La maintenance des différentes espèces d’Uromastyx peut
varier quelques peu, mais elle obéit aux mêmes règles
de base énoncées dans cette fiche d’élevage.





REPTILES-PASSION

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chpompiste! il a l'air plus casse bonbon a entretenir celui la! puis il est pas tres joli! lol

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moi j aime bien sa ressemble plus a un dinauzore Exclamation

a la bourse a henin il y en avait de beau Wink

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Invité
c'est la tortue qui en a chez lui il nous en a parlé l'autre fois à la maison :10:

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Invité
OUI JOLIE TOFF EST-CE QUE C'EST UN DE TORTUE

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mon prochain lezard sera celui la je trouve ca super interessant et ca a une tete vraiment marante une sorte de melange de boulledog et de lezard lol

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nico-pogo a écrit:
mon prochain lezard sera celui la je trouve ca super interessant et ca a une tete vraiment marante une sorte de melange de boulledog et de lezard lol


sorte de bulldog??? euh je vois pas d'ou, mon bulldog ressemble pas trop a ca!!

peut etre la pause alors: :31: :31: :10:

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Invité
:31: :31: :31: :31: il est trop beau !!!affraid

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trop beau ton chien Wink

c est p'tre la pause ( il fait le lezard dans canape ) lol!

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Invité
affraid affraid impressionnant merci James pour les toffs

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